Yelle est de retour avec L’ère du Verseau, son quatrième opus résolument pop et mélancolique, avec lequel on redresse le corps, on bouge, on se libère et on philosophe. Un album court et précis, né d’une phase de semi sommeil.
Car avec Yelle la vie ne s’arrête jamais vraiment. Après trois albums et leurs tournées autour du monde (trois Coachella !), puis quatre singles accompagnés de quelques Yelle Club Parties pour garder le sens des pistes de danse, le noyau fusionnel que forment Julie Budet et Jean-François Perrier est toujours en douce ébullition.
Yelle introspective se regarde, se découvre, abandonne ses angoisses, faisant fi du regard des autres enroulé sous ses couvertures, faisant corps avec son âme.
Spinoza sous influence électronique « Qui a un corps apte à un très grand nombre de choses, a un esprit dont la plus grande part est éternelle », Yelle connait ses classiques mais n’oublie pas l’essence des sens. Un va et vient entre ses reins, entre la danse de l’âme et le sexe des machines.