Tarif spécial à 8 € sur présentation d’un billet du concert de l'après-midi, Charlie O. et/ou Noorg.
Pour ceux et celles qui n’ont pas fait allemand en première langue, Zanhfleisch signifie gencives. Peut-être en rapport à celles qu’on montre à l’écoute de leur second EP “Haute Saison” (Cheptel Record).
Du kraut au space rock, en passant par le jazz aux reflets tropicalistes, Zahnfleisch conserve la tension propre à la musique urgente et énergique, en développant un réel intérêt pour les matières et les esthétiques sonores.
On pourrait faire simple et dire de Ni que c’est un groupe de rock instrumental. Pour compliquer un peu, on dirait que Ni est un monstre à quatre têtes. Un grand méchant Ni, qui aurait troqué la linéarité des routes de l’Ain dont il vient contre des architectures impossibles, qui tiennent à grand renfort d’électricité, de polyrythmies apatrides et de nervosité virtuose. Un grand bûcher festif au milieu duquel la forme couplet-refrain et les mesures 4/4 lâchent un dernier râle avant d’être réduites à l’état de cendres.