C’est plus qu’un artiste qui vient au Temps Machine c’est un univers, cosmopolite, pluriforme, conjuguant les codes académiques avec l’impertinence et l’inventivité des musiques actuelles. Bachar Mar-Khalifé a certes un bagage classique de conservatoire, un père icône de la musique traditionnelle au Liban (Marcel Khalifé), mais surtout son propre langage musical, inspiré par ses racines et pourtant terriblement détaché, à grands renforts de sons électro. Des sons synthétiques, dans tous les sens du terme, le piano et le synthé discutant comme dans un monologue intérieur. La musique se conjugue à la langue, aux langues, multiples, et toujours dans une poésie ciselée. Si les albums peuvent laisser imaginer un calme apparent, n’oublions pas qu’il faut se méfier de l’eau qui dort, et chaque concert est un moment unique de partage, où le feu intérieur de l’artiste éclate au grand jour, éclairant le chemin vers une transe synthétique. Il présentera The Water Wheel, un spectacle hommage à Hamza El Din, Égyptien et collectionneur de musiques traditionnelles des populations de Nubie. Émotion garantie !

Deux frères, Elie Garcia au rubab (luth Afghan) et Samuel Garcia à la derbouka et aux percussions, alliant leur passion commune pour les musiques du monde et l’improvisation, nous font voyager de l’Afghanistan jusqu’en Turquie, du Maroc en Andalousie, à travers un répertoire composé de pièces à la fois populaires et classiques.