Pilier de la musique et des communautés LGBTQI+ de Melbourne, Cash Savage a passé la dernière décennie à faire du rock avec son groupe : The Last Drinks - Joe White (guitare), Rene Mancuso (batterie), Kat Mear (violon), Nick Finch (basse), Roshan Khozouei (claviers), Dougal Shaw (guitare) et Ed Fraser (guitare). The Last Drinks est parti en tournées internationales avec l'ingénieur du son Nao Anzai, qui a coproduit l'album avec Cash Savage et Nick Finch. Leurs légendaires concerts (dont un passage très remarqué à La Maroquinerie l’hiver dernier) sont une cacophonie d'émotions et de sons, avec la magnétique frontwoman et grande songwriteuse, Cash Savage, au centre de la tempête, exhortant les énergies de The Last Drinks avec maîtrise et panache. Une expérience cathartique et communautaire qui refuse d'offrir au public un contournement éthique facile, mais qui met les auditeur·ices au défi de se poser les questions difficiles et de se dépasser. 

Après avoir dilapidé tout l'héritage de ses aïeux, MyBodyHorse revendique un blues punk survolté, habité par les fantômes d'un rock'n'roll jadis flamboyant mais qui s'est noyé les tourments du « music business ». Dès lors, le duo scande un manifeste décadent, une ode à la pyromanie, invoquant émeutes de zombies et autres réjouissances... Il s'agit là d'une créature maléfique, croisement entre 16 Horsepower, les Cramps et les Dead Kennedys. Alors si le blues est malade, qu'on l'achève, et si le punk est mort dit-on, qu'à cela ne tienne, MyBodyHorse ira les chercher jusqu'en enfer...