Pionniers et sorciers du son, The Young Gods en repoussent les possibles depuis plus de trente ans. Du punk industriel flirtant avec le cabaret surréaliste de leurs débuts, aux ivresses techno-chamaniques des deux dernières décennies, les «Jeunes Dieux» ont forgé un son unique, acquérant le statut de légende de la scène européenne. En 2022, les divins Suisses se sont attaqués à un autre monument "In C", œuvre séminale de la musique répétitive, composée en 1964 par l'Américain Terry Riley. Le trio se réapproprie la pièce, transformant le minimalisme initial en maximalisme, avec une débauche de percussions primitives, de synthétiseurs mutants et de guitares lancinantes.

De montées cosmiques en redescentes hypnotiques, l'expérience des Young Gods nous place dans un état de transe proche de la techno, rappelant s'il le fallait encore, l'importance de ce "In C" dans l'histoire des musiques électroniques.
Suisse

Franz Treichler : voix, machines, guitare · Cesare Pizzi : machines · Bernard Trontin : batterie, machines
 

Deeat Palace est le projet solo de Marion Camy-Palou, que l’on a déjà pu voir et entendre dans Oktober Lieber, Nacre et Officine. Son univers sonore se situe quelque part entre la harshnoise et l’electro expérimentale. Elle intègre dans un set des plus sobres, drones, motifs percussifs, claquements métalliques, rythmiques bancales ou bien encore sonorités club malaisantes. Une approche musicale qui convie à la transe, aussi déstabilisante et dansante soit-elle. Comme un “mélange idéal de générosité et d’inconfort” (Libération). Le public n’a plus qu’à se laisser aller.

Marion Camy-Palou : machines
 

Ce duo franco-italien unit instruments électroniques ensorcelés et batterie spacio-tribale. Tous deux s’articulent autour de gestes sonores hypnotiques, reproduisant la synchronisation de vagues et de rafales pour invoquer esprits et anciens dieux. Héloïse et Olmo jouent face à face. Tels des troubadours de l'espace, ils s'aventurent dans une quête hallucinée, cavalcade extatique et psychédélique, à travers la nuit, la forêt, l'univers. Ils nous invitent à “danser à l'envers comme dans le délire des bals musette”. Un univers perché situé à l'orée d'un village perdu dans une lointaine vallée. Avançant entre les arbres, on aperçoit des créatures fantastiques possédées par la puissance incantatoire de la lune et du feu. Une odyssée dans les confins inexplorés de la noise et de la musique expérimentale où l’on se laissera transporter par leurs ondes à la puissance cosmique.

Héloïse Thibault : machines · Olmo Guadagnoli : batterie